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The Drummer

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les avis de Cinemasie

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5 critiques: 3.15/5

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Phildu62 3.25
Manolo 3.5
Hidelirium 4
Fred30 2.5
Bastian Meiresonne 2.5


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De battre mon cœur s'est emballé

Un curieux projet de cœur du réalisateur Kenneth Bi – et un choix encore plus surprenant de ses financiers prêts à investir dans le film.
Soit une énième variation autour du thème de la rédemption, cette fois d'un jeune caïd prêt à s'embarquer sur des mauvais chemins de la vie (faire partie des triades) avant de s'éprendre de passion pour des tambours et une vie monastique. A avouer, qu'il avait déjà le rythme dans la peau (la séquence d'ouverture le montre en train de jouer de la batterie) et que l'une des premières raisons d'intégrer le groupe est la volonté de conquérir la belle Angelica Lee…ce qui ne suffit malheureusement à boucher tous les trous scénaristiques de cette histoire peu crédible.
Au moins Kenneth ne tombe pas d'un extrême à un autre: la séquence finale prouve, que le fougueux Sid n'a pas entièrement digéré sa leçon de la vie et couve toujours une certaine graine de la malveillance en lui; en même temps, on ne peut que regarder le film défiler d'un air incrédule entre naïveté assumée et leçon de morale un peu facile: il suffit de porter des cailloux pour prendre conscience du poids de sa culpabilité. Recueillir l'eau de la pluie pour se laver de tout crime et clarifier ses idées. Battre au rythme du groupe pour savoir écouter son cœur…Ouais.
"L'autre" vie de Sid – sa vie en tant que triade – paraît du coup également trop grossier pour pleinement convaincre; en plus de parasiter inutilement l'histoire de sa vie en groupe dans la seconde partie du film. Seul Roy Cheung, impérial en assistant du père de Sid, tire l'épingle du jeu. Jaycee Chan évolue intelligemment en choisissant des rôles très loin du genre action / martial auquel on avait voulu le cantonner tout d'abord, même s'il manque un tantinet de charisme.
 
Comme toujours avec Kenneth Bi: une curiosité au sein de la cinématographie HK actuelle, mais loin de convaincre.


01 septembre 2008
par Bastian Meiresonne


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